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MENSONGES ET DIFFAMATION

REPONSE A JEAN LUC BILLARD

Dans un article paru dans le magazine «Monnaies et détections» décembre-janvier 2024, des propos mensongers et diffamatoires sont tenus à mon encontre par l’auteur Jean-Luc Billard, surnommé l’orpailleur. Daniel Da Costa, qui est nommé dans l’article, et que j’ai rencontré en juin 2024 pour avoir des explications, m’a affirmé ne jamais avoir été informé de la rédaction de cet article et dénonce lui même les actions et propos de Jean-Luc Billard.

 

Ces deux individus ont entrepris des recherches de météorites à Saint-Aubin en août 2023, mais l’accès à la zone de chute leur a été refusé car j’ai signé des contrats exclusifs de recherche avec les agriculteurs en 2018. Après plusieurs jours de prospection aléatoire aux alentours avec un petit détecteur de métaux, c’est le découragement puis l’échec, aucune trouvaille de météorite. Alors Jean-Luc Billard raconte son histoire en rédigeant un article illustré avec des photos de mon opération de 2019 fournies par Daniel Da Costa. Il tente de me discréditer à coup de propos mensongers et d’attaques sur l’équité des partages effectués avec les agriculteurs.

 

Cette grotesque mascarade nous éclaire sur la réelle personnalité de cet orpailleur.

 

 

En Juin 2023, Jean Luc Billard et Daniel Da Costa se rencontrent à la bourse aux météorites d’Ensisheim en Alsace. D’après l’article, ce dernier propose à Jean Luc Billard d’aller chercher des météorites dans le département de l’Aube (à Saint-Aubin), il dit qu’il connaît le coin ou il faut chercher, qu’il a déjà participé à une recherche en 2019, mais que le partage n’a pas été équitable. Daniel Da Costa dément formellement ces accusations de partage inéquitable.

 

J’ai gracieusement invité Daniel Da Costa sur une recherche en 2019, avec d’autres personnalités du milieu météoritique Français. Les conditions étaient claires, il n’a jamais été question de partage, l’opération était organisée à l’avance et les invités étaient tenus de ne pas divulguer d’informations confidentielles en rapport avec ces recherches. Daniel Da Costa qui est arrivé avec les mains dans les poches est reparti avec des étoiles plein les yeux et un généreux souvenir de presque 10kg, j’ai d’ailleurs eu droit à ses remerciements publiques sur Facebook pour l’occasion.

 

En introduction, Jean Luc Billard explique qu’on s’est rencontré en 2015 puis que je lui ai emprunté son matériel, que je l’ai démonté, que j’ai pompé tout ce qu’il y avait à pomper comme connaissances et que j’ai décidé de reprendre ma liberté pour aller chasser cette météorite dans l’Aube sans lui.

 

Nous avons pris contact par l’intermédiaire d’un forum spécialisé sur les météorites. Nous nous sommes ensuite rencontré, mais contrairement à ce qu’il prétend, je ne lui ai jamais emprunté son détecteur, c’est un mensonge. Je lui ai loué cet appareil pour des recherches sans aucun rapport avec les météorites de Saint-Aubin. Pour rappel, la location a pour principe de concéder à quelqu’un, contre paiement, l’usage de quelque chose dont on reste propriétaire. Concernant le cadre de détection qu’il prétends également m’avoir prêté, il n’existait pas et j’avais du en fabriquer un pour pouvoir utiliser cet appareil, donc encore un mensonge de sa part. J’avais fait un post sur le forum en question pour le remercier pour la location du détecteur technipulse et j’avais présenté le cadre que je lui avait d’ailleurs généreusement donné après mes recherches, sans remerciements de sa part. Tout est dans les archives du forum, il vous suffit de taper «Météorites forum francophone» dans votre barre de recherche puis d’aller dans la rubrique «discussion générale» et de choisir le sujet «Chute observée en France» en page 13 de la rubrique. Jean Luc Billard est donc un menteur, preuves à l’appuie.

 

Ensuite, nous avions envisagé ensemble de monter un projet de recherche de météorites dans l’Aube. J’avais apporté les informations nécessaires à la localisation de la zone de chute ainsi que des innovations techniques comme le détecteur automatisé de grande envergure sans aucun rapport avec son technipulse inadapté à cette recherche. Jean Luc Billard avait rejeté fermement mes propositions de solutions techniques innovantes. Nous étions en désaccord, nos caractères et nos méthodes se révélaient aux antipodes, nous avons donc légitimement pris nos distances sans aucun compte à nous rendre mutuellement. L’histoire prouve que suivre mes idées et mes intuitions sans m’inspirer de ce que j’aurais soit disant «pompé» était judicieux. D’ailleurs on constate qu’il ne détaille rien de ces accusations, et que les seuls éléments qu’il tente d’exploiter se révèlent mensongers.

 

 

Plus loin dans son article, Jean Luc Billard m’affuble de, je cite: «beau parleur» et rajoute, je cite: «je ne comprends pas comment la plus grosse météorite n’a pas été gardée par l’agriculteur». Il explique ensuite que cette météorite de 477kg est une Ferrari et que les autres sont des clio et des twingo.

 

Pour répondre à ces insinuations d’escroquerie, je dois préciser que des partages équitables 50/50 ont été effectués avec les agriculteurs et pour les 477kg de la plus grosse météorite que j’ai conservée selon un accord privé entre l’agriculteur et moi même, il a reçu 477 kg de météorites plus petites. Peut être que Jean Luc Billard tente de convaincre que les pièces majeures comme la météorite de Saint-Aubin de 477kg, ou par exemple la météorite du Mont Dieu de 364kg ont une valeur nettement supérieure aux autres au prorata du poids. L’histoire prouve le contraire, les offres pour la météorite du Mont Dieu de 364kg ne dépassant pas 51000 euros (soit 140 euros/kg) lors de sa mise en vente aux enchères chez Drouot en 2019. Les pièces plus petites ont très souvent plus de valeur marchande que les pièces plus grosses, toujours au prorata du poids bien sûr. Mais la véritable valeur de cette pièce de 477kg n’est pas financière à mes yeux de passionné et cette météorite n’est pas à vendre.

 

Lors des premières trouvailles au Mont Dieu en 1994, le MNHN de Paris avait pu faire rentrer en collection la moitié de la masse découverte, ce qui honore les inventeurs de l’époque. Lors de mes recherches à Saint-Aubin, j’ai effectué des partages équitables 50/50 avec les agriculteurs, et des dons conséquents et généreux sont effectués régulièrement au profit des plus grands musées de France depuis 2018.

 

Je ne comprend pas pourquoi Jean Luc Billard qui semble si rigoureux sur l’équité des partages n’a pas lui-même partagé la météorite du Mont Dieu de 364kg avec l’état (propriétaire du terrain) ou avec les autres personnes impliquées dans la découverte. Même si a l’issue d’un procès de 4 ans la justice l’a reconnu propriétaire de cette météorite, rien ne l’empêchait de partager généreusement et équitablement comme je l’ai fait à Saint-Aubin.

 

Concernant l’effort de divulgation de la zone de chute de cette météorite qui était restée confidentielle pour la tranquillité des agriculteurs, Daniel Da Costa m’a avoué que c’était un acte de vengeance contre les personnes qui lui ont refusé l’accès à leurs terres. Inciter des prospecteurs à tenter leur chance, en publiant une carte et en fournissant toutes les infos nécessaires à la localisation de l’ellipse de chute n’aura pour seule conséquence que de créer de la nuisance auprès des agriculteurs, mais sûrement pas d’offrir une chance aux prospecteurs. En effet, la zone à été quadrillée avec un détecteur automatique et une précision de couverture centimétrique grâce à l’autoguidage RTK des tracteurs.

 

 

On ne peut que constater une fois de plus que la réussite de ce projet dans sa globalité ne fait qu’alimenter des convoitises et des jalousies. L’histoire ne se réécrit pas et je pense encore et toujours que la vérité reste la meilleure des armes face aux attaques d’individus parfois sournois et jaloux.

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